Eh oui une année sans nouvelle c’est énorme,
cependant ces 12 derniers mois furent longs, âpres, éprouvants, néanmoins cette année nous a amené, mon fils Thomas et moi, à grandir, à réfléchir, à avancer.
Elle restera un moment charnière, l’une de ces années qui compte pour dix…
Mi-juillet 2022 Gregor, les chats, Thomas & moi-même, avons dû partir précipitamment de la où nous logions afin de prendre un chemin plus apaisé et moins traumatique.
Ce fut un épisode douloureux pour tous, mais hélas sans aucune autre voie possible.
Nous avons alors emménagé dans une caravane Wilk au luxe vintage, que nous avons entièrement rénové avec Thomas.
N’est-elle pas belle notre maison mobile ?
Tandis que Thomas changeait d’entreprise pour une située à Braspart (il est apprenti couvreur zingueur) la mairie de notre nouvelle commune me proposait un job : 4h de boulot chaque soir.
Un lieu de vie au milieu de nos chevaux (notre caravane étant posée dans les pâtures que je loue) un travail fixe : la vie est belle youhouuuu
En octobre voilà que je me casse aimablement le coude, droit, pour un emmerdement maximum, ouïe !
Repos, réflexion et l’opportunité d’un road trip vers le sud pour l’AG des CALC… grâce à mon coude !
Comme quoi à quelque chose malheur est bon !
De retour, deux gars de l’association des CALC viennent me prêter main forte pour quelques semaines de woofing pleines de rires et de partages.
Ils aménagent un superbe escalier ainsi que d’incroyables buttes de permaculture.
Merci Jean-Baptiste & Mael !
L’hiver vient, mon coude se répare enfin, tandis que la nature s’enfonce lentement dans une saison frissonnante.
Nos papis poneys se lovent dans leurs couvertures
Cependant que Gregor, en vrai chien de l’Est, fait fi des quelques flocons qui nous effleurent
Nous profitons des douceurs locales : une crêpe avec un triskèle, n’ayons peur de rien !
Le troupeau de Patates Sauvages attend le retour des beaux jours avec philosophie
Et puis le temps se réchauffe,
le printemps est là : il apporte changement et renouveau avec de soudains possibles qui s’épanouissent en évidence.
Notre lieu de vie prospère dans un foisonnement joyeux et déjà nous savourons les 1ères courgettes.
Lorsqu’on lâche prise, voilà que tout arrive : même un amoureux qui soit cavalier !
Petit selfie (raté mouhahaaaa) de notre 1ère rando ensemble, avec nos chevaux : eh oui il a un appal’ et une mule… et pas que ça !
La vie est belle pour peu qu’on le veuille…
« Pas de sueur, pas de bonheur »
Christophe André
