Go to Poland : 22 Juillet 2015

Nous espérions donc pouvoir tous nous reposer, hélas ce sera difficile car en sus des taons qui ne lâchent pas prise, même une fois la nuit venue, ce sont des guêpes de terre délogées par les pieds des Gros qui s’en mêlent ! Elles poursuivent le pauvre Gros Lu’ qui part comme un taré (on peut comprendre peuchère ) en veillant cependant à bien respecter la clôture. Brave pépère.

Nous passerons donc une nuit hachurée à déplacer la clôture au gré des découvertes des nids dont la prairie semble truffée…

Finalement à 4h30 nous décidons de lever le camp, ce qui nous permet d’assister à une aube magnifique. Bibi tente la station couchée dans les hautes herbes : une bonne idée pour avoir moins de bestioles ? Toto ointe les Gros à coups d’anti moustiques et d’HE. Dommage qu’il y ait les taons pour tout gâcher car c’est bin bô par ici.

Avec toutes ces péripéties nocturnes, Astor a déferré. Supeeeeer…

Nous récupérons le fer et prenons la direction empruntée la veille, nous avions remarqué la pub pour une pension chevaux : Pension Bata et nous pensons à juste raison, pouvoir trouver une aide quelconque pour notre déferré.

C’est seulement à 3 km d’une petite route paisible que nous parvenons à une jolie pension installée dans une vieille ferme toute splendidement entretenue.

Là nous sommes accueillis par un bougon personnage, qui s’avérera adorable… Si tant est qu’on passe le cap de sa rugueuse sociabilité ! Les chevaux sont lâchés dans une prairie immense dont on ne voit même pas le bout. Il fait déjà une chaleur mortelle et nous sommes fort heureux de pouvoir nous jeter sous une douche délicieuse après avoir succombé à un tardif mais non moins plantureux brunch. Nous profitons de la machine à laver mise à notre disposition afin d’y jeter nos jeans, ce qui nous permettra de repartir tout propre. La classe.

Ce soir nous dormirons donc dans un lit et cela nous sera reposant après ces journées caniculaires à être bouffés de bestioles. Pégous, comme Toto et moi, fait de drôles de réactions à ces piqûres, notamment au passage de sangle là où la peau est fine. On badigeonne d’onctose mais le frottement inévitable avec la sangle l’a déjà dépoilé.

A 17h le dîner est servi. Nous y faisons honneur, bien évidemment. Nous sortons de là le ventre distendu tel des bb éthiopiens subitement suralimentés par des ONG ! Ce soir-là à la « fraîche » relative notre bougon mais délicieux Tadeusz remettra son fer à Astor qui pourra repartir en gambadant tout heureux d’avoir récupéré sa godasse.

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