Il a plu toute la nuit, et pas qu’une petite ondée comme ça, non des trombes d’eau. Les champs sont inondés on dirait des rizières.
Après avoir débarrassé la tente couverte d’une trentaine de limaces qui ont dû juger qu’il y avait trop d’eau dehors, et trouvé refuge chez nous ; nous plions rapidos, effrayés par le ciel lourd de nuages.
Alors que nous partons sans prendre le temps de déjeuner, notre hôte du jour survient avec un gros pot rempli d’un thé au miel brûlant, le meilleur que je n’aie jamais bu ! Ah là comme ça nous a fait du bien !
Et puis tout remis d’aplomb grâce à sa gentillesse, nous voici partis pour une nouvelle journée. Il fait…. Comment dire… Nous sommes à « 4 couches » et les Nordistes et Belge sauront de quoi j’cause pour les autres servez-vous de votre imagination.
Nous affrontons la traversée « du pont de la mort qui tue», un pont trèèèès long (750 m) très passant (une nationale) doté d’un trottoir minuscule. Malgré le temps, la vue est superbe bien que j’en profite peu, hélas, car je dois tirer Bily (le chien) terrorisé par les camions qui nous frôlent… Heureusement les Gros eux, se contre fiche de la circulation et peuvent admirer la vue.
Après le pont nous continuons quelques centaines de mètres le long de la nationale avant de bifurquer vers des lieux plus reposants.
Enfin une petite halte pique-nique…. Hum en fait nous ne grignotons que quelques barres de céréales n’ayant pas trouvé à nous ravitailler en route. Tant pis nous avons tous des réserves de grassouillage idéalement prévu pour de telles occasions.
Tous parfaitement reposés, nous repartons d’un bon pas. Je ne sais pas à quoi était ces barres de céréales mais semble-t-il y avait pas que des fruits là-dedans… vu l’état d’euphorie des humanoïdes !
Le temps reste ce qu’il est, MAIS il ne pleut pas et c’est déjà parfait comme ça.
Arrivés à Vranov nous trouvons à bivouaquer… Au centre même du village ! Toto s’occupe du réchaud à bois pour faire cuire les pâtes, on a comme qui dirait un peu faim et tout va pour le mieux, puisque humains et chevaux mangent…